Lors de son voyage à Madagascar, mon frère m’a ramené des haricots mungo, les deux variétés qu’on trouve dans ma région le nord-est). Je n’en ai pas mangé depuis au moins 10 ans de ce légume sec alors que j’en suis fan.
Le haricot mungo est une légumineuse de la famille des haricots. A Madagascar, le haricot mungo se mange essentiellement sec et cuit, à la viande, au coco, ou nature, accompagné de riz blanc. Je n’ai jamais vu un malgache (dans ma région en tout cas), je dis bien « je », manger le germe de haricot mungo, ni même une soupe de ce haricot.
Les deux variétés qui existent (à ma connaissance) sont le « voan-tsiroko (prononcé vouantsirôkou) » ou le «tsiasisa (prononcé tsiassissa) ».
Le « voan-tsiroko » est plus petit en taille, il est de couleur verte ou jaune, celui-ci est mon préféré, surtout à la viande. Il y a d’ailleurs une citation malgache qui dit « voan-tsiroko miaro hena, antsany tsy bebe » (le voan-tsiroko à la viande, on n’en a jamais assez – recette ici), c’est tellement bon…
Le « tsiasisa »(recette ici ), un tout petit peu plus grand en taille, est de couleur verte, jaune ou rouge (mais pas aussi rouge le haricot).
Les deux variétés n’ont pas la même texture, ni le même goût, le voan-tsiroko est plus farineux (plus près des haricots), il faut bien surveiller la cuisson d’ailleurs pour ne pas le réduire en purée.
Les vertus du haricot mungo (source internet)
– Le haricot mungo est riche en vitamines A, B1, B2, B3, B9, B12, C et E.
– Il contient également des protéines, des oligo-éléments, magnésium, calcium, potassium, fer, phosphore.
– De part sa composition, il permet de lutter contre la fatigue et le stress.
– Il faut tout de même savoir que sa forme germée a une composition encore plus riche.